Bonjour à tous,
J’avais prévu un autre article (que je publierai plus tard rassurez-vous), et puis, en voyant le comportement de l’une de mes étudiantes, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse un petit détour par ce thème et que nous en discutions un peu.
Attention à la mauvaise humeur contre votre patrie d’expatriation 🙂
Quand on parle d’expatriation, on peut être sûrs que l’on fait référence à toute une palette d’émotions, des plus agréables, aux plus désagréables.
Partir vivre en expatriation fait peur à certaines personnes, alors que d’autres en rêvent. Pour certains, il s’agit simplement d’un passage obligé dans leur carrière, et pour d’autres c’est un choix clairement assumé.
Toutes les motivations sont présentes avant même un départ en expatriation, celles-ci donneront un large éventail de sensibilités et de multiples façons d’aborder cette expérience.
Que l’on ait toujours voulu partir en expatriation, ou qu’elle nous soit « tombée sur le coin de la tête » sans trop l’avoir vue venir, une telle expatriation va nous secouer et, à certains moments, nous pousser dans nos retranchements. Il y aura de beaux moments, il y en aura des merveilleux, d’autres assez banals, et certains seront difficiles.
Lorsque notre vie en expatriation n’est pas ce que nous avions projeté, il peut nous arriver de rejeter toute cette négativité sur « les autres ». Or, en expatriation, « les autres » sont principalement les personnes de notre culture d’accueil.
Pour avoir été moi-même expatriée, quand je vois l’un de mes étudiants en « souffrance interculturelle », je comprends assez bien ce qui lui pèse. Je peux clairement « lire » que cet agacement, cet énervement vient d’une incompréhension, d’une frustration, voire d’une souffrance.
Sachant que quand on est expatrié(e), on ne peut pas vraiment changer notre culture d’accueil (ferait-on plier des millions de gens par notre simple mauvaise humeur et notre jugement ?), il va falloir reconsidérer notre vision des choses et opérer un changement sur nous-même.
Prendre du recul vis-à-vis de notre culture d’accueil
Il s’agit la plupart du temps d’un assez long cheminement. Vous n’allez probablement pas changer votre situation en un claquement de doigts, mais prendre le temps de se poser, de réfléchir, mettre en mots, se questionner, est déjà un très bon début. Ce sont les premiers pas vers une prise de recul sur sa propre situation. Et c’est la seule chose qui permettra de se séparer de cette absolue négativité qui ne sert qu’à pourrir notre expatriation.
C’est pour cela que pour l’article d’aujourd’hui, je vous invite à vous poser quelques questions toutes simples que je développerai dans la vidéo.
Quelle utilité pour notre négativité ?
Traîner de la mauvaise humeur, des critiques ou des sarcasmes vous aide-t-il à mieux vivre votre expatriation ?
- Cela sert qui ?
- Votre négativité est-elle votre meilleure alliée ?
- Cela dessert qui ?
Je vous laisse y réfléchir 😉
C’est là dans tous les cas…
Attention au renforcement négatif
Baigner dans un océan de négativité ne vous permettra sûrement pas de voir le bon côté des choses. Vous risquez de vous priver de belles opportunités qui vous passeront sous le nez pendant que vous serez trop occupé(e) à pester, râler, tempêter, critiquer. C’est dommage.
Faire contre mauvaise fortune bon cœur
Il vaut parfois bien mieux aller avec les événements plutôt que de s’obstiner à lutter à contre-courant et s’épuiser pour un résultat minable.
S’ouvrir aux autres, s’ouvrir à notre culture d’accueil
Je ne dis pas d’aimer tout ce qui vous arrive, ni d’adorer aveuglément votre culture d’accueil, mais si vous acceptez de lâcher prise, si vous acceptez de vous laisser porter par cette belle aventure, alors vous pourrez enfin vous ouvrir aux autres, moins juger, moins critiquer et plus profiter de votre expérience.
Certaines choses négatives resteront négatives bien sûr, d’autres deviendront neutres, et à votre grande surprise, en arrêtant de résister et de tout voir par le crible de la négativité, vous verrez comme certaines choses deviendront agréables, ou amusantes.
Essayez, cela en vaut la peine. Et puis, dites-vous que, au pire, si vous n’arrivez pas à voir les choses du bon côté, vous pourrez toujours retourner vous rouler en boule dans votre spirale de négativité 😉
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