DELF & DALF, pourquoi se préparer sur le plan linguistique n’est pas suffisant ?

Je vous propose de continuer la série d’articles destinés à vous aider à mieux comprendre comment bien se préparer aux examens du DELF et du DALF.

Dans un épisode précédent (ou plutôt un article), j’évoquais les 4 activités linguistiques sur lesquelles on est évalué quand on passe le DELF ou le DALF :

  • La compréhension orale
  • La compréhension écrite
  • L’expression / production orale
  • L’expression / production écrite

J’avais également précisé que si ces activités sont très importantes à travailler. Quand on apprend une langue étrangère, pour passer le DELF / DALF ou pas, on a besoin de s’exprimer, de se faire comprendre et de comprendre ce que l’on entend.

Mais ce n’est pas tout, loin de là !

Apprendre une langue demande aussi d’avoir des connaissances culturelles.

Il est essentiel de garder un équilibre entre ces différents aspects de l’apprentissage afin de progresser de façon harmonieuse. Devenir un champion de grammaire ou de conjugaison en négligeant d’autres aspects de la langue vous posera des problèmes, de plus en plus importants avec l’augmentation du niveau. Autant, aux niveaux A1 et A2, on peut s’en sortir en ayant des compétences majoritairement langagières, autant après, cela devient plus difficile.

Au niveau c1 par exemple, vous devez pouvoir comprendre lorsque des émotions sont exprimées, même de façon implicite.

Avec l’implicite, on est dans des connaissances culturelles comme l’humour, l’ironie, les références, les sous-entendus, les façons détournées de donner son avis, ce qui est accepté ou non dans tel et tel milieu, ce qu’on ne dit pas mais que les gens comprennent…

À partir de la fin du niveau B2 et encore plus pour les niveaux C1 et C2, il est nécessaire d’être capable de comprendre ou s’exprimer dans n’importe quel domaine et pas seulement dans votre domaine. Il faut donc connaître le plus de sujets possibles : sujets de société, politique, économie, art et culture, littérature, technologies…

Attention !

On ne vous demande pas d’être un(e) expert(e) dans chacun de ces sujets bien sûr, mais il faut avoir un minimum de connaissances et de vocabulaire (jargon), pour comprendre ces sujets et s’exprimer dessus.

Quelles sont les autres compétences évaluées ?

  • La compétence communicative : savoir comment utiliser correctement toutes les connaissances linguistiques et les mettre au service de la communication.
  • La compétence culturelle : comprendre comment se comporter, savoir interpréter les comportements des autres. La compétence culturelle contient tout ce qui touche à la culture, à l’utilisation de la langue en contexte. Comment parlent les français ? Que disent-ils dans telle circonstance et dans telle autre circonstance ?

Si on récapitule, lorsque vous apprenez une langue étrangère, il faut travailler les 4 activités de base qui vous permettent de :

  • Comprendre un document sonore,
  • comprendre un document écrit,
  • vous exprimer à l’oral,
  • vous exprimer à l’écrit.

Et pour faire cela correctement, vous vous appuyez sur :

  • Votre maîtrise de la langue (compétence langagière),
  • votre compétence communicative,
  • vos connaissances culturelles générales (compétence culturelle).

Quelques exemples concrets de la compétence culturelle

Je vous propose à présent quelques exemples concrets de la compétence culturelle appliquée à votre apprentissage du français :

  • Quand tutoyer quelqu’un ? Quand vouvoyer ?
  • Quand peut-on intervenir dans une discussion ? Peut-on couper la parole et dans quel contexte ?
  • Quand peut-on utiliser un niveau de langue familier ou formel ?
  • Comment interpréter la gestuelle qui accompagne les paroles ? Et les expressions faciales ?
  • Quand est-ce que mon interlocuteur pense ce qu’il dit et quand utilise-t-il l’ironie ?
  • Pourquoi la référence à tel fait ou telle personne fait sourire ou rend sérieux mes interlocuteurs ?
  • Je dois parler ou écrire dans des contextes différents, comment est-ce que j’adapte mon niveau de langue, le contenu de mon intervention et sa forme ?

* Source : Cadre Européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer, volume complémentaire, Conseil de l’Europe, 2018.

Alors comment se préparer correctement ?

Le meilleur moyen de progresser efficacement et d’accéder à un réel décryptage interculturel, c’est d’avoir cours avec un professeur de fle formé à l’interculturel. Il est nécessaire d’avoir un enseignant qui comprenne très bien la culture française et qui puisse rapidement comprendre quels sont les enjeux au-delà du pôle linguistique. Un enseignant formé à l’interculturalité est le guide parfait pour vous aider à progresser tant en langue française qu’en décryptage interculturel.

C’est la raison pour laquelle je vous propose des cours de fle sous forme de cours particuliers. Un cours particulier est un cours qui vous place au centre de l’attention de votre enseignant. En cours particulier, vous n’avez pas à partager le temps de parole, les questions que vous posez sont directement connectées à votre expérience, à votre situation. Les supports sont conçus à partir de vos centres d’intérêt, de vos préoccupations, de votre situation.

Pour préparer efficacement un examen comme le DELF, le DALF, le TCF, pour réussir votre immersion dans la culture française, pour vivre pleinement votre expatriation, un cours particulier avec un enseignant formé en interculturel est le plus sûr moyen de progresser tant en langue française que dans votre compréhension de la culture.

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La vidéo de l’article :

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