Je fais donc suite à l’article que j’ai précédemment écrit à propos de la gestion du contenu de la préparation de votre exposé pour un examen, et je m’intéresse aujourd’hui à la présentation de votre exposé.
Car oui, il arrive parfois qu’au milieu d’un examen, on réalise que le temps file plus rapidement que ce qui était prévu et qu’on risque de dépasser le temps qui nous est alloué.
Alors que faire ?
Comme d’habitude : être stratégique !
En amont : pensez un brouillon à tiroirs
Organisez votre brouillon pour bien commencer : votre brouillon doit contenir un plan détaillé avec vos idées principales et quelques exemples par partie.
Organisez vos exemples du plus important au moins important. De la sorte, vous dites ce que vous avez vraiment à dire en premier, vous êtes sûr(e) de dire l’essentiel. Ensuite, c’est là que vous pouvez gagner en flexibilité, plus vous avancez dans vos exemples, plus ce sont des exemples qui peuvent être éliminés lors de votre passage à l’oral sans déséquilibrer votre présentation.
Répartissez vos exemples
Ne mettez pas plein d’exemples dans la partie 1 de votre brouillon et puis de moins en moins par la suite. Répartissez vos exemples de façon harmonieuse et équilibrée de façon à pouvoir éliminer un ou deux exemples si nécessaire sans vous retrouver avec une partie sans aucun exemple.
Exemple de brouillon
- Introduction
- Thème
- Présentation des documents
- Problématique
- Annonce du plan
2. Développement partie 1
- Sous-thème
- Exemple / argument 1
- Exemple / argument 2
- Exemple / argument 3
3. Développement partie 2
- Sous-thème
- Exemple / argument 1
- Exemple / argument 2
- Exemple / argument 3
4. Conclusion
- Bref rappel
- Ouverture
La vidéo de cet article :
Pendant la présentation : gérez votre brouillon
Gardez un oeil sur votre montre et voyez votre rythme. Si vous avez 10 minutes au total et qu’au bout de 5 minutes vous venez à peine de terminer votre première partie, il va falloir sacrifier quelques exemples pour arriver dans les temps. C’est là que vous agissez de façon stratégique grâce à votre bonne préparation : vous gardez l’essentiel et enlevez le superflu. Vous donnez votre point, donnez un exemple et passez au point suivant afin de tout couvrir.
Il n’y a rien de pire que de s’obstiner à dire toute sa première partie et ensuite à survoler les autres points de son exposé et de ne (parfois) même pas pouvoir conclure.
Garez à l’esprit que le jury attend certaines choses et qu’il faut avoir :
- Une introduction
- Un développement avec vos thèmes et exemples
- Une conclusion
Si vous perdez trop de temps et ne pouvez pas conclure, il manquera un gros morceau de votre exposé. Raccourcissez votre développement sans le massacrer, gérez bien votre introduction qui doit être simple et efficace.
Et avancez en souriant !
Car souvenez-vous, si vous devez enlever des exemples de votre exposé, le jury ne le sait pas, il n’était pas avec vous dans la salle de préparation et il ne peut pas lire votre brouillon. Donc, tant que votre brouillon et votre exposé sont construits de façon stratégique, vous pouvez facilement vous séparer des éléments superflus tout en faisant un exposé relativement harmonieux.
Ayez une vision claire
Faites un peu de calcul. Si vous devez parler dix minutes, afin d’avoir des repères nets, découpez votre présentation comme suit :
- Introduction : 2 minutes
- Développement
- Partie 1 : 3 minutes
- Partie 2 : 3 minutes
- Conclusion : 2 minutes
Si vous avez 3 parties dans votre développement, adaptez votre temps de parole de façon à arriver à 10 minutes et 12 au grand maximum :
- Introduction : 1-2 minutes
- Partie 1 : 2-3 minutes
- Partie 2 : 2-3 minutes
- Partie 3 : 2-3 minutes
- Conclusion : 1-2 minutes
Soyez strict et ne vous laissez pas dériver. Respectez la durée de chaque partie, c’est la seule assurance que vous ayez de respecter la durée allouée. C’est aussi la meilleure solution pour adapter votre présentation et éventuellement enlever des exemples sans tout déséquilibrer.
Voilà pour mes conseils du jour 🙂 Au niveau perfectionnement, s’il est essentiel de travailler l’aspect linguistique de la langue française, il est tout aussi important de bien comprendre quels sont les attendus de l’examen du DALF et de vous entraîner avant afin d’être prêt(e) le jour J.
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