Partir vivre dans un pays étranger, découvrir une nouvelle culture et apprendre une nouvelle langue, voilà les constantes de l’expatriation.
Sur le papier, cette aventure en fait rêver certains et en rebute d’autres. Dans la pratique, l’expatriation se révèle être un formidable défi pour toute personne qui l’expérimente.
Un projet désiré
Certains d’entre nous rêvent de partir quelques mois, voire quelques années à l’étranger. Curiosité, envie de découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux lieux, une culture différente. L’expatriation voulue et attendue facilité grandement les choses car elle vous met dans un état d’esprit positif. Des problèmes, il y en aura probablement, mais partir en ayant envie de partir atténue le choc de la séparation et l’entrée dans une nouvelle culture.
Une possible appréhension
Cependant, tout le monde ne rêve pas de partir vivre à l’étranger. Il peut nous arriver d’être confronté(e) à l’obligation de s’expatrier pour faire avancer notre carrière, pour suivre notre conjoint(e), pour telle ou telle raison, et il se peut que ce projet ne nous enchante pas. Dans ce cas, il faut avant même le départ, faire attention à son ressenti, canaliser ses pensées afin de ne pas se laisser contaminer par une appréhension qui se révèlerait néfaste. Le cerveau essayant toujours de démontrer qu’il a raison, si vous partez en vous disant que tout ira de travers, il y a de fortes chances pour que vous regardiez tout à travers la lorgnette des ennuis et que vous interprétiez tout comme un signe que « ça ne pouvait pas marcher ». Veillez à vos pensées, essayez de les canaliser de façon à ne pas vous faire entraîner par vos peurs et vos appréhensions.
Le choc à l’arrivée
Que votre expatriation soit voulue ou subie, vous aurez un choc. Que ce choc soit fort ou relativement doux, dans tous les cas, arriver dans une nouvelle culture ne se fait pas sans choc interculturel. Quel que soit votre état d’esprit, vous serez tôt ou tard confronté(e) à des choses qui vous semblent incompréhensibles ou insupportables. Et en parallèle, attendez-vous également à devoir faire face au manque et à l’absence de choses qui vous sont familières et auxquelles vous êtes peut-être fortement attaché(e).
Tenir sur la durée
Vous venez d’arriver, tout est beau, tout est rose. Ou alors tout est gris tout est noir. Dans les deux cas, vous devez vous préparer à tenir sur la durée de votre expatriation. Être émerveillé et occupé à l’organisation de sa nouvelle vie peut aider à passer les premiers temps. Mais après, lorsqu’on est installé et qu’on arrive (enfin) à rentrer dans une certaine routine, il se peut qu’on commence à ressentir un certain mal du pays, à voir des choses de façon moins rose, à ne plus supporter certaines façons de faire, à vouloir retrouver certaines de nos petites habitudes. Et c’est à ce moment qu’il faut faire attention et ne pas se laisser emporter par une certaine morosité.
Quant à l’expatrié(e) parti(e) en reculant, là, il va falloir se faire accompagner, se faire aider afin d’arriver à surmonter ce malaise qui sera probablement présent dès le départ. Car passer toute une expatriation avec le moral dans les chaussettes, cela semble encore plus long et n’arrange en rien la situation. Pire, quand on est démotivé et démoralisé, on se prive de beaucoup d’expériences, on s’enlève la capacité de profiter de ce qui s’offre à nous. Alors que, paradoxalement, qu’on profite de notre expérience de façon positive ou non, on ne va pas la raccourcir. Le temps ne passe pas plus vite quand on se sent mal, bien au contraire. Là encore, se faire accompagner peut vraiment faire une différence.
S’accoutumer
Certaines personnes auront besoin d’un accompagnement à leur arrivée. Elles auront besoin d’être épaulées pour surmonter le choc de l’arrivée, de l’installation, pour bien « entrer » dans leur nouvelle culture et leur nouvelle vie. Cette étape est très importante car elle conditionne le reste de votre séjour. Si vous vous sentez fragile sur ce point, faites-vous accompagner, car l’arrivée dans un nouveau pays est intense et demande beaucoup d’énergie. Or, quand on se trouve mal, toute notre énergie est absorbée par nos pensées et il nous en reste très peu pour gérer le reste.
Le mal du pays
Pour d’autres personnes, un certain malêtre apparaîtra au bout de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, sous la forme de mal du pays. Envie de revoir des lieux connus, des lieux dans lesquels on maîtrise les codes, des lieux dans lesquels on parle la langue, on navigue facilement. Envie de revoir les gens qui sont attachés à ces lieux et qui y sont restés. Envie de revenir dans la sécurité d’une situation stable et connue. Tout cela est naturel mais doit rester sous contrôle afin de ne pas dériver vers un mal du pays omniprésent qui plombe le moral.
Mieux se comprendre
Dans tous ces cas, l’essentiel est de pouvoir mieux se comprendre. L’essentiel est de prendre le temps de reconnaître nos pensées, nos sentiments, ce qui se passe en nous, ce que nous vivons et ressentons. Trop souvent, soit on se laisse submerger par nos sentiments, soit on les repousse en essayant de les cacher sous le tapis. Dans les deux cas, on va s’apporter beaucoup de souffrance.
Se faire accompagner
Se faire accompagner, c’est se donner la possibilité d’avoir un espace d’expression, d’avoir une zone qui nous est réservée et dans laquelle on peut s’exprimer et exprimer notre ressenti sans être jugé. Se faire accompagner, c’est se donner la possibilité de mieux comprendre ce que l’on ressent, comprendre nos pensées, les identifier de façon à pouvoir les canaliser.
Le simple fait de comprendre certains mécanismes interculturels, d’avoir certaines réflexions qui se mettent en place quand on est en situation d’expatriation aide à prendre du recul et à relativiser. Mettre des mots sur son ressenti, devenir observateur de son expérience permet de prendre la distance nécessaire pour reprendre la main sur ce ressenti et son expérience.
Si vous souhaitez être accompagné(e) pendant votre expatriation, je peux vous aider à mieux comprendre ce que vous vivez, à mieux comprendre l’interculturel et ce qu’une telle situation peut déclencher chez les personnes. Je peux vous aider à mieux vivre votre changement de culture, à avoir une meilleure expérience de vie à l’étranger.
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