Apprendre une langue étrangère

Apprendre une langue étrangère, qu’il s’agisse du français ou d’une autre langue, quand on est adulte peut parfois se révéler plus complexe que ce que nous avions imaginé.

À un moment de notre vie où nous en avions fini avec l’école, nous voilà de retour en cours de langue, que ce soit par pure nécessité ou par envie et curiosité.

Chaque cas est unique, chaque situation d’enseignement / apprentissage l’est aussi, mais il y a une constante : nous sommes parfois dépassé(e), il peut nous arriver de manquer du courage nécessaire pour apprendre, et nous pouvons avoir du mal à ajouter l’apprentissage d’une langue dans une vie déjà bien remplie.

Je peux vous aider, et je vous en dis plus ici, commençons à faire connaissance.

Bienvenue dans un cours qui prend en compte votre dimension d’adulte, d’être humain avec ses expériences, ses connaissances, ses envies et ses objectifs.

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Apprentissage volontaire

C’est décidé, vous allez suivre un cours de langue. Apprendre une nouvelle langue, ou reprendre une langue déjà apprise, quelle belle aventure. Premier cours, vous voilà en train d’étudier, d’essayer de comprendre, d’essayer de parler et de communiquer. Et petit à petit, les choses se compliquent. Vous n’avez pas toujours le temps de travailler entre vos cours, vous éprouvez des difficultés à trouver l’espace et le temps nécessaires à faire vos « devoirs ». Vous pensiez avoir compris tel point, mais votre exercice est faux. Vous essayez de parler, mais ce n’est pas si facile que cela.

Et de cours en cours, vous voyez le doute s’immiscer en vous, vous perdez votre entrain, vous trouvez que c’est un peu moins drôle. Vous vous demandez quand vous allez pouvoir faire une phrase correcte et vous vous dites que vous avez les capacités d’expression d’un enfant de 6 ans. Il vous arrive de manquer un cours, peut-être deux et d’accumuler ainsi plus de retard. D’une façon générale, vous travaillez de moins en moins entre les cours, vous vous trouvez toujours pris par le temps, des urgences de la vie, des imprévus, des impératifs. Et de fil en aiguille, vos cours de langue passent au second plan, ce qui accentue l’impression de stagnation.

Apprentissage contraint par la situation

Dans d’autres cas, vous n’aviez pas du tout prévu de vous mettre / remettre à étudier une langue étrangère. Oui mais voilà, la vie fait que vous devez le faire. Vous devez partir à l’étranger pour votre carrière, pour la carrière de votre conjoint, vous avez le choix entre quelques destinations mais aucune dans laquelle vous auriez vraiment voulu habiter. Et pourtant, il va bien falloir. Et il va donc aussi falloir vous mettre à la langue du pays. Retour en apprentissage ni prévu, ni désiré. C’est dans cette situation que les choses peuvent être les plus délicates, voire douloureuses car dès le début de votre apprentissage, vous n’êtes pas forcément dans un mode de pensée positif. Et malgré cela, il faudra étudier un minimum, pouvoir vous exprimer, comprendre les autres. Il vous faudra la base pour naviguer dans votre nouvelle vie. Or, concilier manque d’enthousiasme et nécessité de résultats peut s’avérer délicat et décourageant.

Faire face aux examens

Quelle que soit la raison de votre apprentissage, il se peut que vous deviez passer un test afin de valider votre niveau de langue. Et vous voilà dans un autre projet, avec des impératifs et une date limite. Vous progressez grâce à vos efforts, mais reste encore la montagne du test, l’examen à passer. Il faut vous familiariser avec le format de l’examen, les épreuves. Vous devez vous entraîner. Et surtout, vous devrez vous mettre en situation de passation d’examen avec gestion du stress, composition écrite, oral et tout ce que vous avez laissé derrière vous depuis des années. Car il en va des examens comme de tout : il y a un âge pour tout pourrait-on dire. Et la perspective de devoir passer un examen peut être assez lourde à gérer du point de vue du mental. Ce que j’entends par mental c’est qu’il va falloir vous entraîner pour vos capacités linguistiques, mais aussi pour votre résistance au stress, pour rentrer dans le format de l’examen, vous plier aux règles, au temps imparti.

La relation avec votre enseignant(e)

Point névralgique de votre situation et de votre ressenti.

Vous êtes en formation pour apprendre une langue étrangère, mais en-dehors de cela, vous êtes un adulte plein d’expériences, de connaissances. À la différence d’un enfant qui apprend sa langue « maternelle », votre monde conceptuel est déjà bien rempli. Votre apprentissage porte essentiellement sur cette langue étrangère, ses usages et la culture à laquelle elle appartient. Il est donc essentiel de trouver un enseignant qui prennent en compte cette spécificité de la formation en langue étrangère pour adultes. Votre enseignant doit laisser entrer en cours l’adulte que vous êtes et pas seulement l’apprenant que vous êtes. Il / elle doit accepter un certain échange de savoirs, d’expériences. Il est primordial que vous vous sentiez reconnu(e) et valorisé(e), qu’il soit très clair que si vous avez des lacunes linguistiques et culturelles, vous êtes pleinement formé dans d’autres domaines.

On pense trop souvent qu’un enseignant est un enseignant. Certes, la grande majorité des enseignants est correctement formée aux contenus à enseigner, mais pour ce qui est de la « pédagogie » et de la relation aux apprenants, il faut veiller à trouver un enseignant qui vous convienne. En effet, dans la formation initiale des enseignants, on apprend la pédagogie, c’est-à-dire l’enseignement aux enfants, mais extrêmement rarement « l’andragogie », c’est-à-dire l’enseignement aux adultes. Gardez à l’esprit qu’on apprend bien quand on se sent entouré, compris, en sécurité, alors qu’une mauvaise atmosphère peut nous pousser à rentrer dans notre coquille et être sur la défensive. Pour apprendre et progresser, il faut pouvoir se mettre en avant, il faut essayer, tester des hypothèses, oser s’exprimer, se tromper et recommencer. Un enseignant patient, un enseignant qui vous aide à comprendre vos erreurs pour les éliminer est le meilleur allié de votre réussite. Un enseignant qui sait voir l’adulte qui est en vous sera votre meilleur atout.

Un enseignant formé à l’interculturel

Apprendre une langue à l’école est totalement différent d’un apprentissage en tant qu’adulte. Un adulte va avoir une compréhension plus globale de la langue et surtout de ses usages, de son emploi en contexte. Ce besoin lors de votre apprentissage sera encore accru si vous apprenez la langue afin de partir en expatriation ou si vous êtes déjà expatrié(e). Dans ces cas, langue et culture sont étroitement liées. Il est donc essentiel là encore de choisir un enseignant qui peut vous aider à prendre du recul, vous aider à comprendre les concepts de base de l’interculturel, c’est-à-dire, un enseignant qui peut vous aider à établir des ponts entre les deux cultures, la vôtre et la culture à apprendre (culture cible) ou tout du moins, un enseignant qui connaisse les principes de l’interculturel (les cribles interculturels, la décentration, les calques…).

L’image de soi

Apprendre nécessite de se mettre en posture d’apprenant. Or, il n’est pas rare que les étudiants / apprenants, confondent posture d’apprentissage et posture négative. Les lacunes qu’il est normal d’avoir en tant qu’étudiant peuvent être ressenties comme des manques en tant que personne. On se renvoie nos erreurs, on se diminue, on se dit que l’on est « nul » / « nulle », on pense ne « jamais pouvoir y arriver ». Au contraire, une bonne image de soi, avoir confiance en ses capacités, être capable de sourire de ses erreurs aidera à mieux apprendre, à mieux accueillir les connaissances, à être plus ouvert (moins défensif) et donc plus réceptif tout simplement.

Être conscient de ses comportements

Quand on se sent défié, poussé dans nos retranchements, on peut assez facilement arriver à porter un regard négatif sur nous-même et se juger sévèrement. Or, de tels comportements vont plus nous desservir que nous aider. Si l’on veut reprendre le dessus et se sentir mieux dans son apprentissage, l’une des premières étapes est d’être conscient de la façon dont on se perçoit, dont on se parle, dont on se juge. Il est essentiel d’être capable d’attraper au vol ces petites phrases qui nous sautent à l’esprit : « j’en étais sûr », « je l’aurais parié », « j’ai encore faux, comme toujours », « je ne fais aucun progrès »… En effet, ces phrases ne nous aident pas à progresser mais elles ont au contraire, un rôle de renforcement de notre image négative. Et à force de se répéter qu’on ne peut pas, et bien on finit par le croire.

Se faire accompagner pour bien apprendre

Vous faire accompagner vous aidera à prendre du recul, à lever la tête et apprécier la situation dans son ensemble. En vous faisant aider, vous allégez votre charge mentale et vous vous donnez plus de chances de mieux progresser. Apprendre une langue étrangère en tant qu’adulte est un défi. Que vous soyez volontaire ou non, enthousiaste à cette idée ou non, tenir sur la distance est une gageure, comprendre la culture qui entoure cette nouvelle langue l’est tout aussi. Se comprendre, comprendre ses propres mécanismes de fonctionnement, comprendre comment et à quel point on est conditionné, quels sont les cribles qui déforment notre vision du monde, comprendre comment on apprend, quelles stratégies nous correspondent le mieux, tout cela vous aidera à progresser plus rapidement certes, mais surtout, plus confortablement. Vous faire accompagner sur le chemin de l’apprentissage d’une langue étrangère vous permettra de mieux profiter du chemin, de trouver l’espace nécessaire, de prendre du recul et de relativiser.

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